Les MISES A JOUR… c’est comme LES VACCINS
On craint les effets secondaires mais ils sont là pour nous protéger !
Tout le monde sait qu’il faut les faire, mais on repousse toujours au dernier moment. Un peu comme un vaccin, elles sont là pour nous protéger, mais on craint leurs effets secondaires.
Pourquoi cette peur irrationnelle des updates ?
Et surtout, comment l’IT peut-elle mieux gérer ce moment redouté par tous ?
Sommaire
Toggle« Je n’en ai pas besoin… pour l’instant »
Beaucoup de gens pensent que leur système fonctionne bien tel quel et qu’il n’est pas nécessaire d’appliquer une mise à jour immédiatement.
Après tout, « si ça marche, pourquoi changer ? »
Le problème, c’est que les failles de sécurité, elles, ne prennent pas de vacances. Une vulnérabilité non patchée, c’est une porte ouverte aux attaques. Tout comme un virus peut muter et s’adapter, les cybercriminels trouvent sans cesse de nouvelles façons d’exploiter les failles.
Exemple concret : Février 2025, Google a découvert une vulnérabilité majeure affectant toutes les versions du système Android. Cette faille exposait les utilisateurs à des risques importants, notamment des accès non autorisés à leurs données personnelles.
Google a rapidement déployé une mise à jour corrective, mais les appareils non mis à jour restaient vulnérables aux attaques potentielles.
« J’ai peur des effets secondaires »
Qui n’a jamais vu une mise à jour planter un logiciel, rendre un PC inutilisable ou ralentir un serveur critique ? Comme avec un vaccin, on craint les effets secondaires imprévus.
- Une mise à jour système peut causer des incompatibilités avec d’autres logiciels.
- Une mise à jour de sécurité peut exiger un redémarrage en plein rush.
- Une mise à jour d’ERP peut déclencher un bug qui paralyse la production.
Exemple concret : Juillet 2024, une mise à jour défectueuse du logiciel de cybersécurité Falcon Sensor, développé par CrowdStrike, a provoqué des pannes massives sur des millions d’ordinateurs et serveurs utilisant Windows.
D’où l’importance de tester et de surveiller attentivement les mises à jour pour éviter de telles catastrophes
Comment éviter les « effets secondaires » ?
- Tester les mises à jour sur un environnement de préproduction.
- Lire les notes de version pour anticiper les impacts.
- Appliquer une politique de rollback en cas de problème.
« Je le ferai plus tard »… jusqu’à ce qu’il soit trop tard
On le sait tous : on repousse toujours ce qui ne semble pas urgent… jusqu’à ce que ça devienne critique.
- « Je ferai la mise à jour demain » → Demain devient la semaine prochaine → La faille est exploitée → Trop tard, l’attaque est là !
- On attend « le bon moment » → mais ce moment n’arrive jamais car les équipes IT
ont toujours des priorités plus urgentes.
Exemple concret : Août 2024, l’université Paris-Saclay a été victime d’une cyberattaque qui a sévèrement perturbé ses services informatiques. Cette attaque a entraîné une rentrée universitaire compliquée, avec une communication via affichage et des inscriptions en version papier.
La remise en état des services a nécessité plusieurs semaines à plusieurs mois.
Solution :
- Automatiser les mises à jour critiques pour éviter le « on verra plus tard ».
- Éduquer les équipes sur les risques d’attendre trop longtemps.
- Prioriser les mises à jour de sécurité et planifier les autres intelligemment.
« Tout le monde ne réagit pas pareil aux mises à jour »
Comme pour les vaccins, certaines mises à jour passent sans aucun effet alors que d’autres déclenchent une vague de plaintes.
Un PC très récent acceptera sans souci les mises à jour Windows.
Un vieux serveur sur lequel tourne une application métier critique risque d’exploser au moindre changement.
Un utilisateur lambda ne verra pas la différence, alors qu’un développeur se retrouvera avec une régression qui casse son code.
Comment gérer ces différences ?
- Segmenter les mises à jour en fonction des machines et de leur usage.
- Déployer en plusieurs phases (exemple : d’abord sur un groupe test, puis généralisation).
- Former les utilisateurs pour éviter la panique après chaque update.
Conclusion : un mal nécessaire, mais contrôlable !
Oui, les mises à jour font peur. Mais comme un vaccin, elles sont là pour protéger, pas pour embêter.
Les meilleures pratiques IT pour ne plus souffrir des mises à jour :
- Tester avant de déployer.
- Automatiser autant que possible.
- Éduquer les équipes et les utilisateurs.
- Ne plus repousser l’inévitable.
La prochaine fois que vous repoussez une mise à jour, rappelez-vous : un petit inconfort temporaire vaut mieux qu’un désastre informatique !
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