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Mot de passe ou biométrie : quelle sécurité en 2025 ?
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Mot de passe ou biométrie : quelle sécurité en 2025 ?

Mot de passe vs Authentification biométrique : lequel est le plus sûr

Dans un monde où la transformation numérique s’accélère, la sécurité des accès devient un enjeu stratégique pour les entreprises.
Pendant longtemps, le mot de passe a été la norme. Mais aujourd’hui, l’authentification biométrique, fondée sur nos caractéristiques physiques (empreinte, visage, voix…), s’impose comme une alternative moderne.

Alors, entre le mot de passe, symbole du passé, et la biométrie, promesse du futur, laquelle garantit réellement la meilleure sécurité ?

Dans ce contexte, l’expérience utilisateur (UX) s’impose comme un levier central de différenciation. Bien plus qu’un simple élément esthétique ou ergonomique, l’UX est devenue un facteur clé de la fidélisation client et de la compétitivité des entreprises à l’ère digitale.


 
Le mot de passe : un classique toujours d’actualité

Outil historique de la cybersécurité, le mot de passe repose sur un principe simple : seul celui qui connaît le code accède à la ressource.
C’est une solution universelle, facile à déployer et à modifier en cas de compromission.

Ses avantages :

  • Facile à implémenter sur tout type de service.
  • Modifiable à tout moment par l’utilisateur.
  • Renforçable via la double authentification (2FA).

L’humain reste le maillon faible.
Les mots de passe simples (“123456”, “azerty”) ou réutilisés sur plusieurs comptes restent légion.
Les fuites de données, le phishing et les attaques par force brute rendent cette méthode de plus en plus vulnérable.

En résumé : efficace dans son principe, le mot de passe est fragile dans sa mise en œuvre.


 
L’authentification biométrique : la promesse d’un accès sans faille ?

L’authentification biométrique repose non plus sur ce que l’on sait, mais sur ce que l’on est.
Empreinte digitale, reconnaissance faciale, analyse de la voix ou de l’iris : autant de données uniques pour identifier un individu.

Ses avantages :

  • Rapide et pratique : plus besoin de mémoriser des codes.
  • Unique : chaque empreinte ou visage est propre à un utilisateur.
  • Difficile à deviner ou à partager.

Mais attention, la biométrie n’est pas infaillible.
Des chercheurs ont démontré qu’il est possible de tromper certains capteurs avec des photos ou des modèles 3D.
Surtout, les données biométriques sont immuables : on ne peut pas “changer de doigt” en cas de fuite.
Enfin, ces systèmes posent des questions sensibles de confidentialité : où sont stockées les données ? Qui peut y accéder ? Comment sont-elles protégées ?


 
La combinaison des deux : vers une sécurité renforcée

Plutôt que d’opposer mot de passe et biométrie, les experts s’accordent sur une approche hybride : la multi-authentification (MFA).
Elle repose sur la combinaison de plusieurs facteurs :

  • Quelque chose que vous savez (mot de passe)
  • Quelque chose que vous êtes (biométrie)
  • Éventuellement, quelque chose que vous possédez (smartphone, clé de sécurité)

Cette stratégie rend les attaques nettement plus complexes, car elle nécessite de compromettre plusieurs éléments simultanément.


Un enjeu qui dépasse la technique

Au-delà de la cybersécurité pure, cette question interroge notre rapport à la vie privée et à la confiance numérique.

  • Le mot de passe laisse un contrôle individuel à l’utilisateur.
  • La biométrie, plus fluide, soulève des risques systémiques en cas de piratage massif.

Demain, les technologies “passwordless”, combinant capteurs biométriques, clés physiques et protocoles sécurisés comme FIDO2, pourraient redéfinir nos standards d’authentification.
Mais tant qu’elles ne seront pas universelles, le mot de passe restera un pilier incontournable — à condition d’être bien utilisé.


 
Conclusion : sécurité et conscience numérique

Mot de passe et biométrie ne s’opposent pas : ils représentent deux étapes de l’évolution de la confiance numérique.
Le premier repose sur le secret, le second sur l’identité.
Aucun n’est parfait seul, mais ensemble, ils offrent un équilibre entre sécurité, simplicité et performance.

La véritable clé, c’est la sensibilisation : comprendre les risques, protéger ses données et choisir les bons outils d’authentification, adaptés à chaque usage.



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